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faccia a la flambée des prix du carburant, il Premier ministre, Jean Castex, dégaine sa “remise carburant” qui entrera en vigueur le 1er avril pour une durée de quatre mois. Il appelle les pétroliers et meno distributori à fournir uno sforzo supplementare di leur côté. Le chef du gouvernement aborde égallement les sujets brûlants que sont l’accueil des réfugiés ukrainiens et l’évolution des mesures sanitaires face à la pandémie de Covid-19.
De nombreux Ukrainiens fuient leur pays en guerre. La France est-elle en capacité, d’accueillir 100 000 réfugiés come certees prévisions leissent entender ?
JEAN CASTEX. Il est difficile de le dire avec certitude aujourd’hui. Mais le chiffre de 100 000 est possible et nous devons nous mettre en capacité de pouvoir les accueillir. Le principe, c’est la solidarité envers le peuple ukrainien. Nous avons déjà identifié 30 000 soluzioni d’hébergement aujourd’hui, dont plus de la moitié vient de particuliers. Et cela va augmenter.
Les Français craignent aussi pour leur vie quotidienne. Certains rayons, dans les supermarchés, se vident…
Je veux rassurer: nous n’entrevoyons pas de risque de pénurie. La meilleure façon d’éviter la pénurie, c’est de ne pas la créer nous-mêmes en faisant des stock inutilis. En revanche, c’est vrai que la crise ukrainienne a un impact sur les prix. Mais beaucoup plus sur le terrain énergétique qu’alimentaire.
Justement, les prix du carburant à la pompe explosent. Y aura-t-il un geste pour les automobilistes ?
Oui, auto la moyenne de 2 euro/litro, versare la gazola et le sans-plomb, est dépassée sur le territoire national et cela risque de durer. Aussi, au-delà de ce que nous avons déjà décidé, le gouvernement va mettre en place pour tous les Français une remise carburant à la pompe de 15 centmes par litro. Cette remise, valable sur tous les carburants, sera appliquée dès le 1er avril prochain pour une durée de quatre mois. Cela significa que pour chaque plein de 60 litri, vous economiserez 9 euro.
S’agit-il d’une baisse des tasse ?
Non, il s’agit bien d’une remise. I distributori l’appliqueront et l’État les remborsera. Pourquoi pas une baisse des tasse ? D’abord, parce qu’il faut une loi et cela prend plus de temps. Ensuite, parce que moins taxer une énergie polluante est anti-écologique. Enfin, parce que cette remise permet d’aider tout le monde y compris les professionnels qui sont exonérés de tax.
Quel sera le coût pour l’État ?
Un peu più de 2 miliardi di euro. À l’entrée de la station, l’automobiliste verra toujours 2,20 euro/litro per esempio, come dans determinate stazioni aujourd’hui, mais en payant avec sa carte bancaire ou à la caisse, il bénéficiera d’une riduzione di 15 centesimi per litro. Je demande aux pétroliers et aux distributori de fournir aussi uno sforzo de leur côté. Compte tenu de leur situazione finanziaria, je les appelle à faire un geste complémentaire. Commenta les Français comprendraient qu’ils payent un plein de gasoil à 2 euro, pendant qu’au même moment les pétroliers dégagent toujours de gros bénéfices ? Si l’État fait uno sforzo di 15 centesimi al litro, et qu’ils font par esempio uno sforzo di 5 centesimi, c’est bien 20 centimes qui doivent se retrouver dans la poche des Français.
Cela va donc coûter 2 miliardi, mais combien l’État perçoit-il de affitti fiscali supplementari grazie all’aumento del prezzo del barile ?
Sur le premier semistre 2022 et si les prix se maintiennent à ce niveau, les recettes fiscales sur les carburants augmenteraient de moins de 2 miliardi di euro. Tout est rendu aux français. Et n’oublions pas les 20 miliardi di euro consacrés depuis octobre dernier à la protection du pouvoir d’achat des Français après la casa delle tariffe del gas e l’elettricità! Je ne peux pas laisser dire que l’État s’en met plein les poches. C’est clairement le contraire.
Tout le monde est concerné par cette baisse de 15 centesimi, e compris les professionnels ?
Oui, les agriculteurs, les artigiani, le BTP, les taxis, les routiers, tout le monde… Les pêcheurs aussi. Je sais qu’ils ont une flette de bateaux très consommatrice en carburant. J’entends leur impazienza. D’ailleurs, nous travaillons avec les collectivités à des mesures permanenti un abaissement de leurs charge sociales et portuaires. Cela va être tranché dans les prochains jours, on va y arriver.
Ne craigniez-vous pas que ce coup de pouce soit interprété comme un geste électoraliste?
Il premier sujet de proccupazione des Français que je croise dans me déplacements, c’est le prix à la pompe. Me voyez-vous leur dire : « Circulez, il n’y a rien à voir ! » parce qu’il ya une elezione dans moins de trente jours ? Ce n’est pas ma conception de ma responsabilité.
Ce lundi, les dernières restrizioni sanitarie seront levées. Et pourtant, su assist à un rebond de l’épidémie. Est-ce bien prudente ?
Effectivement, nous observons une reprise des cas, comme partout en Europe. Le consiglio scientifique, que j’ai sollicité, nous dit que c’est surtout le sous-variante BA2 qui est à l’origine de ce rebond. Il est plus trasmissibile que l’Omicron initial, mais il ne semble pas plus Dangereux. Je crois donc que cela doit nous conduire à des mesures d’ajustement mais Certainement pas à changer notre stratégie. Car la pression hospitalière, qui reste notre juge de paix, continue de baisser avec moins de 1900 Patients en Soins Critiques. Ils étaient 4000 mi-janvier. Nous avions annoncé que nous lèverions les restrizioni quand la situazione se normaliserait à l’hôpital. C’est le cas.
Face au rebond, vous prenez donc de nouvelles mesures ?
Tout à fait. L’amélioration à l’hopital et notre couverture vaccinale élevée nous conduisent à maintenir la levée des mesures. En revanche, nous allons accompagner les personnes les plus vulnérables. D’abord en recommandant fortement aux personnes fragilis du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements. Par ailleurs, nous allons ouvrir dès à presente la quatrième dose aux plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois, qui sont confrontés à une perte progressive de leur immunité.
La situazione resta très tendue en Corse depuis l’agression d’Yvan Colonna. La levée du statut de détenu particulièrement signalé (DPS) pour les deux autres détenus impliqués dans il commando Erignac va-t-elle apaiser la situazione ?
J’appelle formmellement à l’apaisement sur l’île. Ce qui s’est passé dans la prigione d’Arles n’est en aucun cas un crime diligenté par l’État, comme je l’entends de manière tout à fait scandaleuse. Cette agression inaccettabile m’a amené à lever le statut de DPS (détenu particulièrement signalé) d’Yvan Colonna. Et à partir du moment où il en bénéficie, il était logique de le faire pour les deux autres (Alain Ferrandi e Pierre Alessandri). Cela doit, je l’espère, concourir à ramener le calme.
Les avocats des détenus et leurs familles trouvent que cette décision arrive bien tard…
On parle quand même d’un groupe qui a organisé l’assassinat d’un préfet. J’ai pris mes responsabilités. Le geste suivant, c’est quoi ? La liberazione condizione? Cette décision relève uniquement du juge. La priorità del governo, c’est de faire avancer les grands dossiers avec les élus corses et apporter des réponses concrètes aux problèmes de l’île.
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