Pourquoi meurt-on du Covid-19? Pourquoi certees personnes jeunes et sans comorbidités décèdent-elles de la maladie alors que d’autres, plus âgées, sopravvissuto ? C’est à ces ambieuses question que le médecin et chercheur français, Paul Bastard, a voulu saggier de répondre. Ce pédiatre, membre du laboratoire de recherche Imagine à Paris, a participé à deux études majeures publiées dans Scienza, qui montrent que 15% des form graves de Covid-19 s’expliquent en fait par la génétique. 22 varianti toccano 8 gènes différents ont un effet délétère sur la réponse du système immunitaire contre le Covid-19. Des travaux qui lui valent aujourd’hui le Prix Science for Immunology 2022. Intervista.
Sciences et Avenir : “Pourquoi meurt-on du Covid-19?“, en voilà une vaste question à laquelle vous avez voulu répondre. Pourquoi avez-vous décidé de vous attaquer à ce sujet ?
Paolo Bastardo: Lorsque la pandémie a démarré, je travaillais en tant qu’interne dans les hôpitaux de Paris. Rapidement, il a fallu répondre à l’afflux de Patients infectés par le Covid-19. Ma femme travaillait alors à l’hôpital Lariboisière, qui avait besoin de renfort et où je suis venu comme beaucoup d’autres prêter main forte. Su s’est retrouvés face à un nouveau type de Patients, sans comprendre pourquoi Certains faisaient des formes graves et en mourraient alors qu’il n’avait pas de comorbidités comme le diabète ou l’obésité.
Commenta avez-vous lancé vos recherches ?
J’étais à l’époque en train de faire une thèse de sciences – en parallèle de mes études en médecine – à l’Institut Imagine avec les Prs Jean-Laurent Casanova et Laurent Abel de l’Institut Imagine à Paris (hôpitaler- Enfants malades, AP-HP). J’essayais de comprendre pourquoi certe infezioni étaient plus tombe chez certes que chez d’autres. Je travaillais déjà depuis deux ans sur les prédispositions génétiques aux infezioni virali sévères, qui toccante souvent des enfants. Atteints de défauts génétiques, ils n’arrivent pas à se défendre face à certees infezioni. Nous avons alors choisi de poser la même question pour le Covid-19.
A l’époque, la France entre en confinament et se met brusquement à l’arrêt. Quelles solutions avez-vous trouvées pour mener vos travaux ?
Nous étions en plein confinamento, tout était fermé. Jean-Laurent Casanova avait lance un consorzio per reclutare pazienti mais aucun transporteur d’échantillons n’était disponibile. C’est donc moi qui suis allé d’hopital en hôpital à vélo, dans les services de réanimation de Paris et de la proche banlieue pour récupérer les échantillons sanguins. Je les rangeais dans des boîtes spéciales dans mon sac à dos et je traversais un Paris desert sur mon deux-roues. Une fois arrivées au laboratoire, il fallait extraire l’ADN des échantillons, puis le séquencer. Nous avons entamé ces travaux en faisant participer des médecins dans plus de 40 pays avec des cohortes énormes. Sans eux, rien de tout cela n’aurait été possibile.
Jean-Laurent Casanova de l’Institut Imagine et de la Rockefeller University lancia il COVID Human Genetic Effort (CHGE) ainsi qu’une collaboration avec le Howard Hughes Medical Institute di New York per sfruttare le analisi ADN. Qu’avez-vous pu osservatore sur ces échantillons ?
Pourquoi meurt-on du Covid-19? Pourquoi certees personnes jeunes et sans comorbidités décèdent-elles de la maladie alors que d’autres, plus âgées, sopravvissuto ? C’est à ces ambieuses question que le médecin et chercheur français, Paul Bastard, a voulu saggier de répondre. Ce pédiatre, membre du laboratoire de recherche Imagine à Paris, a participé à deux études majeures publiées dans Scienza, qui montrent que 15% des form graves de Covid-19 s’expliquent en fait par la génétique. 22 varianti toccano 8 gènes différents ont un effet délétère sur la réponse du système immunitaire contre le Covid-19. Des travaux qui lui valent aujourd’hui le Prix Science for Immunology 2022. Intervista.
Sciences et Avenir : “Pourquoi meurt-on du Covid-19?“, en voilà une vaste question à laquelle vous avez voulu répondre. Pourquoi avez-vous décidé de vous attaquer à ce sujet ?
Paolo Bastardo: Lorsque la pandémie a démarré, je travaillais en tant qu’interne dans les hôpitaux de Paris. Rapidement, il a fallu répondre à l’afflux de Patients infectés par le Covid-19. Ma femme travaillait alors à l’hôpital Lariboisière, qui avait besoin de renfort et où je suis venu comme beaucoup d’autres prêter main forte. Su s’est retrouvés face à un nouveau type de Patients, sans comprendre pourquoi Certains faisaient des formes graves et en mourraient alors qu’il n’avait pas de comorbidités comme le diabète ou l’obésité.
Commenta avez-vous lancé vos recherches ?
J’étais à l’époque en train de faire une thèse de sciences – en parallèle de mes études en médecine – à l’Institut Imagine avec les Prs Jean-Laurent Casanova et Laurent Abel de l’Institut Imagine à Paris (hôpitaler- Enfants malades, AP-HP). J’essayais de comprendre pourquoi certe infezioni étaient plus tombe chez certes que chez d’autres. Je travaillais déjà depuis deux ans sur les prédispositions génétiques aux infezioni virali sévères, qui toccante souvent des enfants. Atteints de défauts génétiques, ils n’arrivent pas à se défendre face à certees infezioni. Nous avons alors choisi de poser la même question pour le Covid-19.
A l’époque, la France entre en confinament et se met brusquement à l’arrêt. Quelles solutions avez-vous trouvées pour mener vos travaux ?
Nous étions en plein confinamento, tout était fermé. Jean-Laurent Casanova avait lance un consorzio per reclutare pazienti mais aucun transporteur d’échantillons n’était disponibile. C’est donc moi qui suis allé d’hopital en hôpital à vélo, dans les services de réanimation de Paris et de la proche banlieue pour récupérer les échantillons sanguins. Je les rangeais dans des boîtes spéciales dans mon sac à dos et je traversais un Paris desert sur mon deux-roues. Une fois arrivées au laboratoire, il fallait extraire l’ADN des échantillons, puis le séquencer. Nous avons entamé ces travaux en faisant participer des médecins dans plus de 40 pays avec des cohortes énormes. Sans eux, rien de tout cela n’aurait été possibile.
Jean-Laurent Casanova de l’Institut Imagine et de la Rockefeller University lancia il COVID Human Genetic Effort (CHGE) ainsi qu’une collaboration avec le Howard Hughes Medical Institute di New York per sfruttare le analisi ADN. Qu’avez-vous pu osservatore sur ces échantillons ?
Nous avons d’abord constitué une cohorte avec des Patients très sévères en réanimation et les avons comparée à un groupe de patients qui n’avaient soit aucun symptôme, soit une form légère sans signes respiratoires. Après avoir séquencé les 20.000 gènes présents dans l’ADN, nous avons saggié de voir s’il esistente mutazioni délétères dans les gènes connus pour contrôler les interférons de type 1. Et binit 1 le’éta : Et binit 1 le’éta . Nous avons alors voulu voir si des auto-anticorps (des anticorps qui s’attaquent aux propres cellules de l’organisme d’un individu, ndlr) pouvaient peut-être bloquer les interférons de type 1 et effectment, c’était le cas. Un paramètre silencieux qui entraîne une réplication virale très élevée et qui amenait tout un tas de patients à mourir en réanimation.
Vous avez aussi fait des osservazioni génétiques.
Oui, sur le versant génétique, su s’est aperçus que 15% des personnes en réanimation étaient porteurs de ces mutazioni. Après avoir testé 34.000 personnes de la population générale avec des échantillons datant de 2007, donc bien avant le Covid-19, nous avons remarqué que la prevalence des auto-anticorps augmente avec l’age, ce quirislique en partie l’aug chez les personnes âgees.
Réalisée à temps, l’analyse sanguine pourrait donc sauver des vies ?
En effet, c’est très facile de détecter ces auto-anticorps. L’idée est de réaliser le test soit avant d’être infecté, soit au début de l’infezione afin de donner des traitements à temps. En amont, il existe non seulement la vaccination mais aussi des traitements à base d’anticorps monoclonaux qui peuvent diminuer la charge virale. De nouvelles molécules sont égallement en train d’être mises au point. Et si la personne est déjà en réanimation quand le test est réalisé, on peut envisager de supprimer ces auto-anticorps grâce à différentes Techniques en extrême urgence. Tout ceci fait gagner des chances de survie aux pazienti.
Ce test est maintenant disponible et utilisé à travers le monde. Commenta functionne-t-il ?
C’est un test qui peut être réalisé par tous les hôpitaux. Il s’agit d’un simple test Elisa, qui permet de détecter si la personne possède des auto-anticorps qui vont la fragiliser face au virus du Covid-19. Dans la cohorte utilisée pour notre étude, environ 20% des gens décédés présentaient ces auto-anticorps. Quand on sait que le Covid a fait entre 4 et 10 million de morts, cela représente entre 1 et 2 million de personnes presentant ce variant génétique. Aujourd’hui, la Pitié-Salpêtrière mais aussi l’hopital Bichat, gli Hospices Civils de Lyon mais aussi certi laboratori aux Etats-Unis.
La ricerca sugli interferimenti se poursuit-elle toujours ?
Je suis depuis redevenu interior en pédiatrie à l’hôpital Necker et je continue en effet de travailler sur les anticorps au laboratoire sur mon temps libre. Mon internat se termine bientôt et j’irai ensuite exercer au service d’immunologie pédiatrique à l’hôpital Necker a Paris.
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